L’extractivisme désigne un modèle d’exploitation des ressources naturelles, basé sur l’excès, pour répondre aux besoins croissants de nos sociétés de surconsommation. Ce modèle s'inscrit dans un monde capitaliste et patriarcal, qu'il nous convient d'interroger.

Cette après-midi sera dédiée aux liens aussi complexes que passionnants entre extractivisme et luttes féministes, alors qu'il paraît de plus en plus clair que les femmes sont en première ligne des combats contre les mégaprojets.

Au programme :

- une table-ronde avec 4 intervenantes
> Camille Bruneau, membre du CADTM Belgique (comité pour l'abolition des dettes illégitimes) et responsable du suivi des enjeux féministes liées à la dette et l'austérité
> Sofia Dagna, membre du Collectif Guatemala et doctorante en anthrologie sur la criminalisation des femmes défenseuses de droits humains au Guatemala
> Jules Falquet, Maîtresse de conférences en Sociologie à l’Université Paris Diderot, sur les féminismes communautaires
> Guadalupe Ramiréz Castellanos, défenseuse mexicaine, en résistance contre le projet éolien d'EDF dans la communauté autochtone d'Union Hidalgo, Oaxaca, Mexique

- des ateliers thématiques
> Arts et luttes féministes autochtones avec Aurélie Journée-Duez, Présidente du Comité de solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA-Nitassinan) et docteure en anthropologie
> Les femmes, premières impactées par les conséquences économiques, politiques, et plus particulièrement extractivistes avec Camile Bruneau du CADTM Belgique
> Criminalisation des défenseuses de droits humains et importance de l'observation internationale : le cas d'Union Hidalgo, avec Guadalupe Ramiréz Castellanos et Chloé Stevenson, ancienne observatrice internationale pour PBI Mexique

- un café littéraire avec la présentation du nouveau livre de Jules Falquet, "Imbrication, Femmes, race et classe dans les mouvements sociaux", Éditions du Croquant, 2020

< retour à la liste des événements