Le Swaziland est un petit territoire, désormais nommé Eswatini, coincé entre les deux superpuissances africaines que sont le Mozambique et l’Afrique du Sud. Les Occidentaux le connaissent pour son taux de SIDA le plus élevé au monde, une espérance de vie autour de 50 ans et son statut de dernière monarchie absolue d’Afrique. Un constat terrifiant vu d’ici. Mais si tout n’est pas parfait, la réalité sur place n’est pas vécue comme telle…

Partant du principe que l’humain est ce qui définit le mieux un territoire, le photographe Nico Pulcrano a parcouru le Swaziland à la rencontre de ses habitant·es pour recueillir leur vision de leur société.

Guérisseur·ses, artisan·es, guerriers et guerrières traditionnel·les, restaurateur·rices, artistes, toutes et tous vivent avec leurs enfants dans un pays qui oscille entre 40 000 ans de tradition et une modernité qui frappe à la porte. Et si toutes et tous savent que bien des choses pourraient être améliorées, rares sont celles et ceux qui souhaitent voir leur petit paradis basculer dans un avenir qui effacerait à petit feu ce qu’ils et elles sont et d’où ils et elles viennent.

En complément des portraits de Nico Pulcrano, des panneaux révèlent un visage économique, politique et sanitaire du Swaziland.

Photographies de Nico Pulcrano.

Une exposition proposée dans le cadre du festival Pastille, festival de films documentaires organisé par l’association Essentiel. Au travers notamment de films documentaires sur des sujets de santé, le festival répond à l’ambition de l’association de défendre l’accès à la santé et à des soins de qualités pour toutes et tous.

L’exposition est en lien avec le film Liyana, tourné au Swaziland, diffusé le dimanche 8 novembre à l’Espace Cosmopolis.

Crédit photo : Nico Pulcrano

Programmation complète du Festival des Solidarités à Nantes au lien suivant

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