Quelle éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale aux suds ?

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Facilitation graphique par Fanny Didou

L’évènement de lancement du Festival des Solidarités 2024, organisé à l’Agence Française de Développement le 7 novembre 2024, a été l’occasion de lancer la sortie du rapport final et d’en présenter les principaux résultats.

Cette étude, réalisée par Eval4Change, s’est basée sur des entretiens avec de nombreux acteur.rice.s en Afrique, Asie et Amérique Latine (médias, volontariat, éducation populaire, recherche, défense des droits  humains, communautés et peuples autochtones, écologistes, collectivités…). La Rencontre Internationale de l’Éducation Populaire et Solidaire a été un moment clé pour approfondir cette étude

Pour l’occasion, plusieurs acteur.rice.s de l’Éducation populaire aux suds étaient présents pour illustrer les résultats de l’étude : Madrick Tonakambio, de l’association Sterna Africa, coordinateur du Festival des Solidarité en Côte d’Ivoire, Yvonne Toba du réseau No-Vox en Côte d’Ivoire, Natalia Resimont de l’association Femmes du Monde et Marina Ader de l’UNESCO.

Restitution du panorama de l’ECSI aux suds, à l’occasion du lancement du Festisol le 7 novembre 2024 à l’Agence Française de Développement.

Les résultats du rapport montrent qu’une diversité de termes sont utilisés à travers le monde, le terme « Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité International » emmenant principiellement des acteurs français. Cependant, à travers les continents, les pratiques d’éducation populaire se ressemblent par leur visée de transformation sociale.

Qu’il s’agisse d’éducation populaire, d’éducation  communautaire, d’ECSI ou encore d’ECM, l’objectif est toujours  d’accompagner les personnes et les communautés à renforcer leur pouvoir  d’agir pour prendre part à la transformation des sociétés pour plus de  justice sociale et environnementale notamment.

Noura Elouardi, coordinatrice du CRID

Ce rapport montre également l’importance de l’ancrage locale des actions, partant des besoins dse communautés sur le terrain. Pour autant, l’importance de la solidarité internationale pour relier les acteurs et actrices œuvrant pour un changement social à travers le monde reste essentiels pour une grande partie des acteurs interrogés.

Au Sud, les projets éducatifs sont souvent plus pragmatiques et orientés vers des solutions concrètes aux problèmes locaux, comme l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et la résilience face aux catastrophes.

Madrick Anicet Tonakambio, président de l’association Sterna Africa, coordinateur du Festival des Solidarités en Côte d’Ivoire.

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